- Chapelle Saint-Jean-Baptiste de Bussière-Boffy
- Eglise de Saint-Martial-sur-Isop
- Eglise de Saint-Barbant
- Chapelle du Pont-Saint-Martin
- Eglise de Saint-Ouen-sur-Gartempe
Plus de 130 personnes ont participé à l’une des deux journées organisées par l’équipe de la Pastorale du Tourisme de la Paroisse. Ces journées se proposaient de faire découvrir, dans cinq églises ou chapelles, des vestiges de rites et de dévotions oubliés. Deux piscines eucharistiques étaient au programme.
Celle de la chapelle Saint-Jean-Baptiste de Bussière-Boffy présente deux bassins : un pour le lavabo, avant la consécration ; l’autre pour éliminer, à l’intérieur du mur sacré, l’eau du calice purifié après la communion.
Celle de l’église de Saint-Martial n’a plus qu’un seul bassin car à la fin du XIIIème, le Pape Innocent III ordonne aux prêtres de boire le contenu du calice purifié.
A Saint-Barbant, point de piscine, et quelques rares épaves de l’église romane primitive, reconstruite au XIXème s. par étapes. Un diaporama permettait d’évoquer les circonstances historiques qui peuvent expliquer la contigüité des deux bourgs de Saint-Martial et Saint-Barbant. Mais le clou de la journée était le bel ex-voto en calcaire du siège de Rhodes par les turcs en 1480, découvert dans le sol de la chapelle du Pont-Saint-Martin. La représentation, dans une église, des deux turcs poignardés choque à juste titre l’honnête homme d’aujourd’hui. Mais la statue de saint François de l’église de Saint-Ouen nous ramenait au dialogue islamo-chrétien en rappelant la visite amicale de François au Sultan en pleine croisade. Une journée culturelle, certes, mais la conclusion se faisait spirituelle, en rappelant que plus encore que le bâtiment-église, tout être humain, quel qu’il soit, est demeure sacrée du Dieu vivant.